Un peu d’Histoire
Niché dans une dépression du plateau calcaire lorrain, à 403 mètres d’altitude, nos deux villages existaient déjà au début de l’ère chrétienne et ont joué un rôle assez important à l’époque gallo-romaine, puisqu’une voie romaine menait de Caranusca (Hettange-Grande) au Pays-Haut. Cette voie existe encore et s’appelle «KEMET»; elle relie Escherange à Molvange.
Au Moyen Age, Molvange dépendait de la seigneurie de Meilbourg.
Au XIIIème siècle, le village et la seigneurie étaient fiefs de la Maison du Luxembourg. La localité devint française en 1659, lors de la ratification du traité des Pyrénées.
Au cours de la seconde guerre mondiale, Escherange fut terriblement touché par les bombardements. Le village fut reconstruit dans les années 50. C’est pourquoi son architecture contraste avec celle de Molvange qui a moins souffert et qui a conservé quelques bâtiments anciens, dont la chapelle Saint Willibrord (construite à partir du 15ème siècle, choeur du début du 17ème siècle, autel de 1753, porche de 1761) et le moulin construit en 1798.
Les Escherangeois ont longtemps été surnommés “Die ste’ngfresser”, les bouffeurs de pierre, en référence à l’existence de deux carrières situées route de Rochonvillers.
Ces derniers mécontents de ce sobriquet, se sont vengés de leurs voisins Molvangeois en les appelant “Die Spetzarsch” les culs pointus, terme tiré de l’argot rotwelsch, synonyme de chèvre, signifiant personne mal nourrie qui ne tient pas debout.